Que dire... Nous sommes arrivés à un point où nous ne savons plus trop quoi dire....
Comme auraient dit nos chères mamans : nous ne sommes pas en colère, nous sommes juste déçus.
Déçus de cette équipe qui ne produit rien, construit rarement et concède (beaucoup) trop de buts...
Déçus de l'apparente incapacité qu'a Frédéric Antonetti à faire réagir son équipe ...
Déçus d'une direction qui a l'air, en public du moins, apathique et peu concernée...
Mais surtout déçus de joueurs qui, exception faite de bien trop rare cas (De Préville en particulier),ne se comportent pas comme les joueurs professionnels et de haut niveau qu'ils sont ...
Entre les déclarations contre les supporters pourtant extrêmement patients jusqu'à présent, les nombreux posts sur divers réseaux sociaux, le manque d'envie sur le terrain et les trop nombreuses lacunes techniques, nous nous demandons ce qui a pu se passer pour en arriver là.
En fait nous avons l'impression d'avoir une équipe de Ligue 1 qui se comporte comme des U10. Sur le terrain et en dehors.
La défaite 4-0 face à un Monaco qui n'a jamais eu à passer la seconde vitesse n'est même pas la chose la plus honteuse de ce weekend...
En effet, le fait qu'Antonetti (lui même poussé par les supporters) ait dû insister pour que ses joueurs viennent saluer les quelques 40 téméraires venus les soutenir gagnera le pompon de la honte.
Nous vous laissons vous imprégner de ce fait : des joueurs professionnels qu'il a fallu forcer à aller saluer leurs supporters...
La même rengaine "c'est de la malchance, il faut se réfugier dans le travail" etc... résonne beaucoup à Frescaty mais elle sonne creux.
A ce niveau-là, ce n'est pas de la malchance. Et si c'est ça le résultat d'un travail acharné, nous aurons bien du mal à jouer le maintien en L2 la saison prochaine.
Nous ne sommes plus en colère. Juste déçus. Dépités.
Seule mince lueur d'espoir : au vu des résultats des équipes autour de nous, il serait surprenant de devoir atteindre les 40 points pour se maintenir...
Nous en avons vu d'autres et en verrons sûrement encore.
Nous sommes Grenat un jour Grenat toujours.
Mais là, pour l'instant, ça fait mal.